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L'Histoire de Pépé Pilou

Publié le par micmic

  

L'histoire de Pépé Pilou
    
La foule des enfants accourait de toutes parts.
 
Pépé Pilou venait d’arriver sur la place du village vêtu en «  vagabond « , un baluchon sur l’épaule suspendu à un bout de bois.
 
Il était droit comme un i, le visage encore lisse malgré son âge. Une barbe et des cheveux blancs tombaient sur ses épaules. On aurait dit un ange ; un large sourire le rendait radieux.
 
« Bonjour les enfants « . Connaissez vous mon nom ? Non, crièrent les enfants.
«  Je suis Pépé Pilou l’ami des enfants et des animaux « .
«  Je vous dis « bonjour les enfants , vous me répondez…
«  Bonjour Pépé Pilou « .
«  On ne m’a pas menti. Avant de venir je me suis renseigné sur vous. Je ne rend visite qu’aux enfants polis, sages et obéissants. Il faut continuer à l’être, même quand vous serez grands « .
«  C’est pour çà que je suis devenu et suis resté l’ami des enfants et des animaux ».
 

Vous me voyez, je suis mal habillé, c’est que mes vêtements sont vieux ; avant, ils étaient neufs ; mes vêtements vieillissent , comme moi.

 

Si je change de vêtements, moi je ne changerai pas. Et je suis sûr que si j’étais habillé avec de beaux vêtements, vous m’aimeriez moins parce que je ne serai pas naturel.

 

Je viens d’un pays très lointain, j’ai franchi des montagnes, des vallées, de petits ruisseaux et de grandes rivières, des forêts et des champs.

 

Partout les animaux venaient me dire bonjour et je leur parlais.

 

Je n’étais pas loin, assis sur une pierre au bord de la rivière quand un hibou est venu se poser à côté de moi et m’a dit qu’il y avait une fête au village où je pourrais rencontrer des enfants.

 

Les enfants crièrent : Pépé «  une histoire «…  « pépé  une histoire «  …

 

Pépé Pilou plia son corps et s’assit sur un banc : un bambin et une bambine sur chacun de ses genoux. Il leur posa sa grande main sur l’épaule et commença à leur parler.

 

Vous doutez-vous en me voyant que j’ai été petit comme vous et qu’à votre tour vous serez grand comme moi ? et que pour y parvenir il faut parcourir un long chemin ?

 

Le matin quand vous vous réveillez, vous n’imaginez pas tout ce que vous allez faire dans la journée, et si le soir avant de vous endormir vous vous en souvenez et y pensez, cela vous paraîtra incroyable. Et bien ! que de choses j’ai faîtes dans ma vie, je vais vous en raconter une partie.

   
        

Ma maman et mon papa étaient beaux et gentils. C’est pour cela qu’ils se sont rencontrés. Ce sont eux qui me le racontèrent. Maman était douce, jamais elle n’élevait la voix ; elle savait au contraire calmer papa quand il s’énervait. Papa était gentil, mais autoritaire. Il parlait peu mais s’imposait tout de suite. Maman l’adorait et il le lui rendait. Leur richesse était dans leur cœur et ils me la donnèrent. C’est pour cela que je suis au milieu de vous aujourd’hui.

 

Voulez-vous que je vous parle de mes amis les animaux ? Ce sont les vôtres aussi. Qu’ils soient petits ou grands, il faut les aimer. S’ils ont été créés, c’est qu’ils sont utiles.

 

On va commencer par les tous petits.

 

( Pépé sort de son baluchon une araignée en plastique).

 

 

 

C’est ma petite amie, je l’appelle «  Reine «  parce qu’elle a régné.

 

        

 

Ne tuez pas les araignées, elles mangent les mouches qui nous embêtent ; si vous en avez une dans votre chambre vous la regardez travailler dans sa toile ou bien  vous la prenez sur un papier et vous la mettez dehors si elle ne se sauve pas.

 

 

 

Les fourmis aussi sont très utiles ; elles nettoient la nature ; vous laissez tomber une miette de pain, elles l’emportent ; dans la forêt elles emportent et mangent les petits animaux morts .

 

                     

 

Vous avez tous entendu parlé des loups ; ils faisaient peur aux parents et aux enfants quand ils marchaient dans la forêt en hurlant : je suis le loup ouh..ouh..ouh..ouh..

 

               

Il y a bien longtemps j’en ai rencontré un sur le chemin : il a tout de suite compris que j’étais un ami. Je portais mon sac à la main, il a donné un coup de museau dessous ( comme çà ) il a fait ouh ouh ouh  ouh  et il est parti dans la forêt. Il est revenu en me rapportant ce bout de bois pour m’aider à porter mon sac. Et quand je retourne dans ce pays, quand je passe dans la forêt, je fais ouh ouh ouh et j’entends au loin un voix qui répond ouh ouh ouh.

 

Il m’est arrivé d’ailleurs d’être accompagné par des loups qui me servaient de guide et me prévenaient de dangers.

 

 

 

 

 
             
 
           
 
 
 
 
 
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